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Comment calculer le reste à vivre dans le cadre d'un crédit immobilier ?
information fournie par Boursorama avec LabSense 17/06/2024 à 08:30

Essentiel dans le cadre d’une demande de prêt, le reste à vivre influe sur la décision finale des établissements financiers. Définition, règle de calcul : voici quelques informations sur cette donnée clé des dossiers de crédit immobilier.

Comment calculer le reste à vivre dans le cadre d'un crédit immobilier ?-iStock-insta_photos

Comment calculer le reste à vivre dans le cadre d'un crédit immobilier ?-iStock-insta_photos

Le reste à vivre : définition

Le reste à vivre est le calcul d’un montant exprimé en argent, qui permet aux établissements bancaires d’avoir une vision précise de la capacité de remboursement des candidats au crédit. Il s’agit de la somme d’argent restant au foyer après déduction des mensualités des prêts en cours et à venir. Elle doit permettre aux personnes composant le foyer de vivre dignement, c’est-à-dire de se nourrir, de s’habiller, de se déplacer et de régler les différentes charges et impôts. Le calcul du reste à vivre dans le cadre de la contraction d’un crédit immobilier diffère de celui effectué par la commission de surendettement. Dans le cadre du crédit, il permet de valider ou non la faisabilité du projet. Pour la commission de surendettement, le reste à vivre représente le montant insaisissable pour faire face au remboursement des dettes. Le reste à vivre correspond alors, dans ce cas précis, à la somme d’argent qui permet au ménage de faire face à ses dépenses incompressibles, comme le loyer ou les factures d’énergie. À noter : Reste à vivre = (revenus mensuels – charges) La somme restante est ensuite divisée par le nombre de personnes composant le foyer.

Les revenus pris en compte dans le calcul

Les revenus considérés par les banques dans le calcul du reste à vivre sont : Les revenus perçus en tant que salarié en CDI ou en CDD (avec une certaine ancienneté) ; Les revenus perçus en tant qu'intérimaire – au moins 3 ans d'activité ; Les revenus fonciers, pondérés (en général 70 % retenus dans le calcul, selon les banques) ; Les pensions de retraite. Les revenus fluctuants, donc « incertains » (parts variables du salaire), sont quant à eux considérés au cas par cas.

Les charges considérées dans le calcul

Les charges considérées dans le calcul du reste à vivre sont : Les loyers ; Les mensualités de crédits (tout type de crédit : immobilier, conso, etc.) ; Les charges imposées par la loi à l’emprunteur (comme les pensions alimentaires) ; Les impôts (considérés ou exclus du calcul, selon les banques) ; Les charges que l’emprunteur s’impose (comme des aides versées sur une fréquence régulière à un ou plusieurs membres de la famille). Les mensualités régulières, comme les factures d’énergie ou de téléphonie, sont quant à elles exclues du calcul.

Le montant du reste à vivre exigé par les banques

Le reste à vivre impacte directement la demande de prêt. En cas de reste à vivre jugé insuffisant, la banque peut en effet refuser la demande de prêt ou proposer une durée de remboursement supérieure à celle initialement demandée. Il est important de noter que le montant du reste à vivre minimum exigé par les banques varie en fonction des établissements et des profils des emprunteurs. On estime cependant qu’il serait en moyenne de 1200 à 1500 euros par mois pour un couple sans enfant, et de 1800 à 2500 euros par mois pour un couple avec deux enfants. À noter : Le meilleur moyen d’augmenter le montant de son reste à vivre est de diminuer le total de ses charges fixes, en augmentant la fréquence de remboursement d’un crédit parallèle ou en le soldant, par exemple.

1 commentaire

  • 18 juin 08:54

    C'est difficile à prévoir car les impots fluctuent comme les marrées au mont St Michel... et bizarrement l'amplitude de cette marée va probablement beaucoup augmenter !!!.. il est est vrai que le monde de la politique est lunatique


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